Ma première machine à coudre était la "Singer" de ma grand-mère avec une navette en forme de balle et un entraînement manuel.
Il faut dire que cet engin était « héroïque » : il a traversé trois fois l'empire soviétique. D'abord de Blagovechtchensk à la frontière chinoise à Znamenka dans la région de Kirovograd en Ukraine, puis à Novossibirsk et le dernier retour en Ukraine à Krivoy Rog.
Maman a également commencé à coudre sur cette "Singer", mais "un beau jour" en 1972 elle a acheté "The Seagull" avec un grand socle poli.
C'était LE BONHEUR ! "Zigzag" et quelques lignes de plus !
Vous avez probablement aussi eu ce miracle de la technologie soviétique ?
Mon "Thé" m'a bien servi. Qu'est-ce que je n'ai tout simplement pas cousu! Robes, manteaux, jouets, sacs, vestes, manteaux, pantalons… Tout !
Mais le temps a passé, de nombreuses pièces de la "mouette" s'usaient et les mécaniciens évoquaient de plus en plus souvent.
Dans les années 90, nous étions « ouverts à l'étranger » et diverses marchandises affluaient de là. Et avec eux "navigué" et "mon chinois préféré" - une surjeteuse fabriquée en Chine selon le type de surjeteuse industrielle soviétique de la 51e classe.
Pour l'acheter, j'ai dû vendre des instruments de musique coûteux et oublier la musique.
Avec l'achat d'une surjeteuse, vous pourriez démarrer votre propre petite entreprise...
"Seagull" et "Chinese" (je n'aime pas l'appeler "51st") m'ont servi "fidèlement" jusqu'en 2007.
De nouvelles technologies sont apparues, de nouveaux tissus sont apparus qui nécessitent des méthodes de traitement différentes, et j'ai acheté une machine à coudre domestique, une serrure à tapis et une machine à coudre universelle industrielle similaire à la 22e année.
Je ne nomme délibérément pas les timbres, afin de ne pas confondre chers lecteurs.
Laissez-moi vous dire comment je les ai choisis.
J'avoue que j'ai voyagé partout dans le magasin de ma ville et que j'en suis venu à certaines conclusions.
Conclusion un. Les prix des principaux fabricants d'équipements de couture diffèrent peu dans des modèles similaires. Et l'ensemble des fonctions et des gammes de machines avec le même prix sont également presque les mêmes.
Deuxième constat. Lorsque vous demandez dans un magasin d'entreprise quelle est la meilleure marque, ils répondent toujours qu'ils ont une meilleure ligne et que la machine "coud épais". Lorsqu'on les interroge sur les pires machines des concurrents, ils répondent toujours qu'ils ont une moins bonne ligne. En comparant les lignes, il s'avère que la qualité est la même.
La conclusion est la troisième, concernant les machines à coudre coûteuses avec un plus petit ensemble de lignes et de réglages. Quand j'ai demandé comment ces machines coûteuses étaient meilleures (après tout, pour ce prix, vous pouvez acheter une machine avec un ensemble de lignes beaucoup plus grand), ils m'ont répondu -
1) "plaque métallique sous aiguille",
2) "navette verticale",
3) "pièces métalliques à l'intérieur",
4) "coud épais".
Nous analyserons chaque "avantage" séparément.
La première est une plaque métallique sous aiguille. En fait, dans toutes les machines à coudre domestiques, la platine sous-aiguille est en métal. Le plastique peut être un couvercle situé devant cette même plaque. J'ai juste une telle machine. Et je dirai que ça ne me dérange pas, bien au contraire. Par exemple, je couds le bas du produit avec une ligne complexe (photo de gauche) et il est important pour moi que le fil du bas ne se termine pas à l'endroit le plus visible. Le couvercle recouvrant le jeu de navettes est transparent, la canette l'est également. Je peux surveiller la consommation de fil et changer la canette à temps.
S'il y a des doutes sur la solidité de la couverture, ils ne sont pas non plus justifiés. Le fait est que les machines à coudre domestiques à «aiguille déviante» ont un endroit plus fragile. Oui, oui... là où la barre à aiguille est fixée ! Si par inadvertance vous tirez sur le tissu, prenez un produit trop lourd et le retournez sous le pied presseur, il est probable que vous déplaciez la barre à aiguille.
C'est-à-dire qu'il est IMPOSSIBLE d'appuyer, de tirer, de pousser, d'appliquer une force sur TOUTE machine à coudre domestique. Même s'ils ont une navette verticale et un couvercle métallique devant la plaque à aiguille.
La seconde est une navette verticale. Encore une fois, ils disent "la ligne est meilleure", mais je n'ai pas vu la différence. Dans une machine industrielle, la navette est située verticalement, dans une machine domestique - horizontalement. Les deux fonctionnent bien et vous ne pouvez pas distinguer une ligne droite à l'œil nu.
Le troisième est les pièces métalliques à l'intérieur. Rappelez-vous "The Seagull" - "un chef-d'œuvre de l'ingénierie soviétique". Cette machine cousait TOUT et avait des pièces en plastique. Malgré cela, elle a servi ma famille pendant plus de 30 ans, et 20 d'entre eux ont été très durement exploités. Soit dit en passant, il y a très peu de plastique dans les machines à coudre domestiques modernes et les pièces métalliques sont vraiment très fragiles.
Et le point le plus intéressant - la machine coud épais. Comme je l'ai dit plus haut, j'ai dû (pas d'une bonne vie) tout coudre à la maison "Teagull": de la mousseline aux manteaux d'hiver et à la maroquinerie. Résultat : j'ai "retiré" la barre à aiguille. Et ce n'était pas l'épaisseur du tissu qui affectait cela (la levée du pied était augmentée), mais le poids des produits.
La barre à aiguille, bien sûr, n'a pas été littéralement arrachée de la machine, seules les attaches mobiles ont été légèrement pliées et desserrées. À partir de là, le zigzag est devenu étroit et le reste des jolies lignes a cessé de fonctionner du tout. Au fil du temps, les soi-disant "crackers" ont également été démolis, qui déplacent la barre à aiguille pour obtenir un zigzag et d'autres lignes artistiques.
Le «thé», bien sûr, a été «sauvé» - le mécanicien a retiré tous les «craquelins» et «guérit» le support de la barre à aiguille.
Cela signifie qu'il s'avère que l'épaisseur du paquet de tissu cousu n'est pas le «mal principal», pour une machine avec une barre à aiguille mobile, le poids du produit est plus dangereux.
Donc, revenons à la façon dont j'ai choisi les voitures.
Lorsque toutes les quincailleries ont été parcourues et que les vendeurs ont fait une dépression nerveuse, j'ai opté pour un magasin qui a un mécanicien à temps plein et la possibilité de demander des réparations hors garantie. Cela ne m'a servi à rien plus tard. Ou peut-être que cela n'a pas été utile parce que le mécanicien faisait partie du personnel et que c'était lui qui "produisait" de nouvelles voitures pour la salle des marchés ? ..
En un mot, j'ai choisi une machine à coudre domestique... à un prix que j'étais prête à payer. Il a 66 points et trois boutonnières que je n'utilise pas.
Séparément, il faut dire à propos des boucles: elles ne conviennent qu'aux tissus fins et ne fonctionnent pas dans les endroits où il y a des différences d'épaisseur. C'est sur toutes les machines domestiques.
Surjeteuse. J'ai choisi un tapis de fabrication japonaise, mais je n'utilise pas la plupart des fonctions. Mon "jap" vous permet de personnaliser 15 types de coutures. Parmi ceux-ci, deux tricotés (3 et 4 fils), quatre surjetés (2 et 3 fils), deux coutures avec 
point roulé (2 et 3 fils), point de chaînette, variations de point de chaînette avec points de surjet et quatre points de recouvrement.
En conséquence, j'utilise le point de surjet à trois fils habituel (Fig. 1) et le point « tricot » à quatre fils (Fig. 2). Très souvent, j'utilise un point à trois fils avec un gouvernail (Fig. 3 et la dernière photo).
J'ai utilisé la couture plusieurs fois, car pour cette couture, le verrou de tapis doit être reconstruit. C'est assez long (15 minutes, si habilement). Et le problème est que vous devez reconstruire pour coudre un produit deux fois. C'est très gênant et puis le produit devient comme un produit d'usine, ce qui m'énerve beaucoup.
Je considère donc le choix d'un coverlock comme infructueux, bien que cela fonctionne bien.
Si j'avais choisi maintenant, j'aurais acheté un surjet avec un bord, une couture tricotée et roulée. Et, si je cousais beaucoup de tricots, j'achèterais une machine à coudre séparée. Pour le prix, je pense qu'ils seraient égaux à mon tapis au total. Bien que je ne l'achèterais peut-être pas, mais je me débrouillerais avec une double aiguille ...
Il reste à raconter comment j'ai choisi une machine universelle industrielle.
Permettez-moi de faire une autre petite digression dans mon passé.
Quand je travaillais à l'usine, je cousais tous mes produits de la manière suivante : juste avant le déjeuner, je marchais le long du ruisseau et distribuais les « nœuds » du produit aux filles travaillant dans différentes opérations. Cinq minutes plus tard, je le récupérais, le portais au fer et le distribuais à nouveau. En une demi-heure, le produit était prêt. La seule difficulté était qu'il fallait deviner que le fil cousait avec les fils nécessaires et que les dispositifs nécessaires étaient installés et configurés (par exemple, pour la bordure ou pour coudre le passepoil).
Je dois dire que l'équipement de notre usine de confection est magnifique. Les machines universelles disposent d'un système de relevage pneumatique du pied presseur, d'un coupe-fil automatique, le point d'arrêt se règle automatiquement... Je ne parle pas du convoyeur de tissu supérieur ! Pas une technique - un rêve !
Bien sûr, lors du choix d'une machine pour la maison, je voulais qu'elle soit aussi proche que possible de l'idéal. Mais j'étais gêné par le coût de l'idéal, qui dépassait de 4 à 5 fois le coût de l'habituel. Par conséquent, je me suis installé sur un analogue de la classe 22 de l'assemblage «jaune». Je ne regrette pas le choix.
C'est sur elle que j'ai cousu tous mes manteaux (voir photo à droite).
Manteaux et fourrures - mes patrons
Manteaux femme Manteaux de fourrure Vestes Capes
Une personne qui n'est pas familière avec le matériel de couture est susceptible de se poser la question : pourquoi avez-vous besoin d'une machine industrielle avec une petite quantité de travail ?
Je vais énumérer tous les avantages d'un universel industriel dans l'ordre.
Premier avantage : la rapidité. Sur ma machine, vous pouvez coudre à une vitesse de 2500 tr/min. Il existe des machines avec une vitesse de 5000 et même de 7000. Mais à la maison et pour la confection individuelle, de telles vitesses ne sont pas utiles. De plus, le travail à grande vitesse impose des exigences accrues à l'installation de la table industrielle. Si je serre au maximum, je dois sortir un tiroir avec de petites choses attachées à la table. Et pour 7 XNUMX, je pense, des amortisseurs plus sérieux et un réglage de la machine elle-même seront nécessaires.
Deuxièmement: la possibilité d'installer des fixations professionnelles sur la machine et d'utiliser les possibilités de vitesse, par exemple sur les bordures ou sur l'ourlet du bas.
Troisièmement : la portée du "manchon" d'une machine industrielle est supérieure à celle d'une machine domestique. Cela facilite la couture de gros articles. Par exemple, mon manteau d'hiver (lorsque j'ai tourné le col avec de la fausse fourrure) passait à peine sous la "manche" lorsque la ligne a été tournée. Et la "maison" se serait cassée à coup sûr.
Quatrièmement: promstol - est une continuation de la "tête" de la machine et est très pratique pour les gros produits.
Cinquièmement: fiabilité - les pièces métalliques, y compris le corps, les déviations de la barre à aiguille ne sont PAS prévues par la conception.
Sixièmement : soulever le pied avec une genouillère distingue également une machine industrielle d'une machine domestique. Cependant, le ressort au pied est très tendu, il est donc problématique de le soulever manuellement.
Et l'amélioration qui est apparue dans "l'universel" - verser de l'huile dans la casserole. Très confortablement. Ne tache pas le produit. Il est également pratique que la «tête» de la machine soit vendue immédiatement avec un moteur adapté aux réseaux électriques domestiques et avec une table industrielle. Alors c'est simple ! Choisissez une technique pour votre tâche spécifique. Procédez à partir de ce que vous cousez et dans quels volumes.
Bonne chance!
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